lundi 25 août 2014

Jean Oury, dire et redire, par Guy-Arthur Rousseau

Il était onze heures du soir à La Borde



Luce Vigo, Jean Oury, 19 février 2014


Oury est mort à onze heures du soir à La Borde.
De ses mains sont tombées les trois cartes dont jouait sa passion éthique, la psychose, l’institution, la mort (1) 
En allée singulière vers un lieu sans appel, glissement silencieux entre deux lignes de fuite, entre deux pages inachevées, entre des mots et des signes.
En allée sans rémission, inertie subite d’un dire qui résistait aux systèmes institutionnels et que ne cessaient de momifier les arpenteurs du désir.
« Le scandale c’est la Mort quand elle arrive encore toute vivante, palpitante de la chair qui s’arrête toute béante vers un infini qui fait horreur aux nécrophores (2)… »


Détresse originaire sans recours quand se fissure la carapace d’où suinte l’angoisse alors que les chiens continuent d’aboyer aux frontières.
Evasement  de l’Autre. Ebranlement de la sensibilité et de la bienveillance. Déchirement de la communauté d’existence.
Détresse de qui sent le monde s’ouvrir sous ses pieds.
Son maitre et ami Jacques Lacan disait que chaque sujet ressent cette disparition comme la perte « d’un bouclier, la perte de l’interposition que constitue le père face au maître absolu, c’est-à-dire à la mort » (3).
Celle de Jean Oury nous invite à considérer avec sérieux ce rempart qui n’est rien d’autre que la garantie d’un espace d’accueil de l’impossible, sol incertain qu’il tentait de déblayer, tel Sisyphe, afin de trouver l’ouverture qui métisse le plus proche et le plus lointain.
Au travers de la déchirure résonne comme un cri blanc renvoyé  en écho par l’infini.
En apnée sur des sables mouvants, au croisement de l’extime (4), là où s’ébrèche la structure du silence, une misère nécessaire s’éveille,  le cri se fait demande…
Misère du dire au seuil de l’angoisse, comme un masque de survie.
Misère des mots qui manquent  et de leur scansion, dans la continuité obstinée d’un rythme qui fait style, au risque de produire une légende gelée tissée des histoires qu’il donnait à entendre d’une voix qui survit aujourd’hui dans son absence même.
Misère du chantier du lieu de l’Autre, dans sa répétition obsessionnelle :

Dire et redire  le souvenir d’une scène quasi onirique :
Cet adolescent lunaire, étudiant vêtu de blanc, défiant le couvre-feu sur son vélo dans le Paris insurgé d’août quarante quatre. Arrêté, plaqué au mur d’un cimetière, en danger d’être fusillé, il s’inquiétait simplement et sans frayeur de l’état de ses polycopiés de chimie troués par une balle.
Pathologie ou comble de l’humour ?
Art, sans doute, d’une résistance hors temps.
« Prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer (5) »
Force humanisante de la folie.
 « C’est l’origine de ma position dans le mouvement de psychothérapie institutionnelle », dira-t-il plus tard, avec malice.

Dire et redire  le mythe des origines :
Ce jeune interne débarquant dans l’immédiat après-guerre à l’hôpital de Saint Alban, au cœur des montagnes cévenoles, accueilli par les mots surprenants d’une femme inconnue coiffée d’absence (6), touchée par l’éclat bleu de ses yeux: « C’est le ciel qui arrive ! »
Présence intense de qui se situe ailleurs, aux entours.
Enthousiasme de l’accueil et de la rencontre ouvrant dès lors les conditions d’un dialogue inachevable avec François Tosquelles convaincu que, «  sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c’est l’homme lui-même qui disparaît ».Tosquelles dont les prises de position, forgées dans les rangs du POUM, en Catalogne, refusaient d’ensevelir  la décence ordinaire  sous les gravats d’une humanité ruinée par  des bombes  expertes. Contre l’effondrement individuel et collectif, il militait pour une « approche naïve et populaire de la folie, un peu comme est populaire la visite au cimetière… (7) » Entre vie et mort, l’humanisation du parlêtre depuis son origine passait pour lui,  comme pour Jean Oury, par les marques de la reconnaissance, du partage et de l’échange.
Ce fut une époque privilégiée d’apprentissage, issue de l’alliance de la résistance et de la culture. Soignant l’aliénation massive qui empêchait de s’adresser à ceux qu’on disait psychotiques, soignant aussi la pathologie hiérarchique, elle initia, cette époque de la libération, la création des clubs dans les hôpitaux psychiatriques. Conçus comme un cheval de Troie, ils permirent de se jouer des camisoles et des baillons si souvent utilisés comme instruments thérapeutiques ! Aménageant une place de parole pour tout un chacun, ils ouvrirent délibérément les portes à la libre circulation de la pensée, y compris dans son inaliénable singularité.

Dire et redire  une nouvelle légende :
La colère de ce médecin funambule, quittant la clinique de Saumery avec quelques malades et menant, sur les chemins de Touraine, la marche d’une hasardeuse nef des fous, pour, dans un moment propice, mettre en chantier une communauté d’existence, chantier précaire qui a constitué dans sa persévérance, l’histoire intranquille de La Borde :
Mise en jeu de ces constellations transférentielles dans lesquelles peuvent éventuellement s’inscrire des existences en lambeaux.
Mise en forme des rythmes qui manquent à la survie psychotique.
Tension vers l’ouvert d’où peut émerger un dire, comme l’effet d’un Continuo Ostinato joué par le pianiste qu’il était…
Kaïros, et son doigt léger (8)
« Il faut une sacrée dose d’Aïon pour que çà fasse Kaïros, par les temps qui courent (9) », disait-il.
Car il n’y a pas de dire possible sans que perdure l’ambiance faite du respect d’Autrui que secrète un authentique  espace d’accueil :
Accueil sans question, élan retenu, présence à l’attente de rien, proximité discrète dans la reconnaissance du pré (10). Pré-temps, pré-espace.
En déséquilibre, l’habitat de la psychose est un espace-temps flottant qui nécessite une stratégie politique permanente aussi bien intérieure qu’extérieure,
mais aussi l’invention d’un  point catalytique entre rien et presque rien, «pour opérer le passage du chaos à l’ordre (11) ».
Avec la notion de double aliénation, en articulant clinique et politique, Jean Oury a crée un mouvement critique de la société, interrogeant sans cesse les positions hiérarchiques, les statuts, les rôles et les fonctions que manipulent si sournoisement aujourd’hui les nouveaux Thanatocrates, dissolvant le lien collectif dans la coalescence de l’économique et du numérique.
Cancer des temps qui courent en réseaux éclatés soumis aux caprices du Saint  Marché. Ramifications tentaculaires de la mort managériale, de ses grilles, de ses fiches, et de son ingénierie qualité, « étendant sa grande serpillière sur les phrases balbutiantes (12) ».
Efficacité de la mort ménagère, exilant l’être parlant de la parole et du langage et s’acharnant méthodiquement sur les conditions du transfert :
Effacement des places d’énonciation, et de leur jeu.
Essorage de la parole, du langage et par conséquent de la pensée, au moyen du novlangue.
Nettoyage efficace « du pied du mur de l’opacité, du pied du mur de l’opacité de l’autre" (13).
Aux obsessions  communicationnelles du management et à leur surdité, il opposait avec une intransigeante sérénité la formule de Kierkegaard : « Dans la patience acquiers ton âme» (14).

Dire et redire le surgissement de l’imprévisible dans la programmation du hasard :
Ainsi cette journée particulière issue du presque rien et dont il motiva l’élan comme on se lance dans l’interprétation d’un mouvement musical.
Notre petite association (15) née de la pratique de « Lieux pour dire », organisa en octobre 2012  une rencontre intitulée  François Tosquelles et la décence ordinaire, en hommage au catalyseur d’une psychothérapie institutionnelle combattante.
Cette chora éphémère rassemblant les différences (16), ranimant les divergences, permit d’entendre la voix aux inflexions poignantes de Roger Gentis relatant sa première rencontre avec Saint-Alban.
Celle de Jacques Tosquellas au plus près de la vie et l’œuvre  de son père, lisant des passages de son ouvrage à venir : Francesc Tosquelles et ses vices constitutionnels : psychiatre, catalan, marxiste (17).
Celle de Jacques Vallet, écrivain, créateur du Fou parle, revue d’art et d’humeur, évoquant les figures du poète Claude Noël ou du peintre Yüksel Arslan, artistes inspirés par Tosquelles et citant cette phrase qui résonne encore :
 « Ce qui compte, c’est la séquence, pas tellement ce qu’on dit. Ce qu’on dit à l’intérieur n’a pas tellement d’importance. Il faut écouter la musique ».
Le « qu’est-ce que je fous là ? (18)» lancé par Jean Oury, et son étonnement  premier en rapport, bien sûr, à l’absence, en ce lieu, de son grand frère, attestant de cette mise en musique nécessaire à toute évocation, se jouant de la ruse des mots qui prétendent parler d’une disparition quand ils la dénient, et qui pourtant, presque malgré eux, redonnent consistance à une présence perdue, au rythme de petits riens anecdotiques.
Car cette journée consacrée à François Tosquelles ne fut pas, malgré son apparence, une commémoration. Elle nous apprit ce qu’il ne cessait lui-même de mettre en œuvre, c’est-à-dire qu’il n’est d’autre savoir que  celui qui résulte d’une rencontre. Et que cette rencontre relève de la programmation du hasard.
Issu d’un espace niché au lieu de l’Autre, ce lieu est sans cesse menacé de disparition sous les coups de ceux qui savent pour Autrui.
A la sortie, après avoir apprécié l’exposition création et folie, Jean Oury nous dit : « Continuez ! Il faut continuer ! ».
Etrange et dérangeant ce « il faut » dans sa bouche.
Injonction inquiète, destinée à soutenir les dispositions précaires de la transmission?
Restent les modulations musicales de sa voix, et leur appogiature comme un legs incisant l’unisson:
 « Son timbre vibre encore comme un orage
Dont on ne sait s’il se rapproche ou s’il s’en va… (19) »

Dire et redire  la pollinisation au fil des ans, entre lieu de l’Autre et Réel :
Ce séminaire singulier de Sainte-Anne, tenu ex cathedra, de la chaire de la vie vivante.
Séminaire traitant du sérieux au cours duquel il invita, en février, Luce Vigo, la fille du réalisateur de « Zéro de conduite », pour resituer l’œuvre de son père dans le contexte sociopolitique des années trente .Tenant la promesse qu’il s’était faite de ne jamais oublier qu’il avait été un enfant, il s’identifiait à l’âge de quatre vingt dix ans à l’élève Tabard oppressé par des maitres visqueux et leur directeur nain, pour montrer combien son « Monsieur, je vous dis merde », témoigne encore aujourd’hui de la puissance subversive d’un dire tranchant, vrai, sérieux.
Expression incarnée de la décence ordinaire, s’opposant à sa virtualisation.
Sérieux d’un enfant qui joue « pour de vrai ».
Leçon de transmission quand certains refusaient d’entendre dans ce séminaire autre chose qu’un ressassement voire un  radotage.
Dans la répétition du dire et du redire, c’est la façon dont se posait une voix douce et pénétrante, son rythme lent contenant des orages qui permettait au public d’entendre ce que soutenaient ses prises de position radicales contre la montée des discours totalitaires. Leurs visées inclusives et leur esprit d’homogénéisation,  hérités des années brunes,  ont durablement entrainé une distorsion de l’univers symbolique.
Or, le zéro de conduite attribué par la censure à celui qui opposait un non ferme aux avancées fascistes fut prolongé par  une censure interdisant le film dans notre pays jusqu’à dix années après… la libération !
On y a substitué depuis une symbolisation virtuelle :
Nouvelle aliénation sociale soumise aux médias, solitude de masse en réseaux sociaux, artifices des rencontres, destruction des liens interhumains …
« Gouffres, maelström, qui brisent le corps, le disperse en unités erratiques, sorte d’univers pélagique, par une destruction de l’image du corps dans son processus d’incarnation (20) ».
La lutte contre la menace d’éclatement de la psychiatrie n’exigeait-elle pas ce « non » radical, refus de la chosification d’un être parlant réduit en morceaux?
Entendre ce qu’affirmait Oury  dans ce séminaire, permet aujourd’hui encore de prendre concrètement position contre la violence sournoise de cette « objectalisation vide » :
Quand la déshérence psychique est incluse dans des « fiertés» interactives, et que le « non » se dément dans son exhibition même, quand les stéréotypes détruisent l’être avec et son opacité, quand l’or de la décence ordinaire se fond en glue totalitaire niant la différence, peut-on s’étonner que la gouvernance, dans sa haute bienveillance, ne puisse plus reconnaitre le parlêtre que sous l’angle d’une matière organique numérisable, génétiquement malléable, ressource dite humaine à gérer, pour son bien?
L’humanité du discours de Sainte-Anne s’opposant à « l’infor-matage » des corps - en parfaite connaissance d’une histoire récente et de ses méthodes sans nuance -, ne relève-t-elle pas d’une éthique de la résistance ?
Faut-il le rappeler, Ethos ne signifie pas seulement « manière d’être habituelle», mais aussi « demeure et abri» ?
Passion humanisante de l’ombre…
« Au point qu’on devient suspect aujourd’hui comme autrefois quand on est humain (21)».

Dire et redire  l’allée nue d’un cimetière : la Grande Mort ordonnatrice, l’advenue de la Mort morte.
Réveil d’une détresse originelle…
Elan retenu d’un cri…
Rayures d’infini sur le sable, crissements des feuilles froissées sous des pas qui s’impatientent. ..
Ornements de la bordure d’un trou qu’exfolie le néant…
La voix des amis, serrée d’émotion. Leurs mots fébriles que le vent dissémine dans l’air comme des pollens…
L’insupportable avènement du hors temps, béance d’éternité, évanescente mais  repérable en son effacement même…
Regards furtifs traçant avec vivacité comme une ligne de fuite…
Fermer les yeux, le visage enfoui dans les mains, pour redonner vie à la présence perdue. La réinventer à l’abri de l’intériorité subjective, au seuil de l’angoisse :
Résurgence de signifiants enfouis dans les ténèbres, Karat, mazat. Karamazov…
« La frérocité », disait-il, origine de sa vocation de psychiatre, inspirée par un vœu d’enfance.
Revient alors ce souvenir d’échanges récents, dans l’arrière-pays du séminaire de Sainte-Anne :
-         Crois-tu que je sois Aliocha ?
Question lancée comme une énigme...
Le fils mystique, disciple de vieux starets (23) en quête, en son for intérieur, d’un père idéal ?
Le frère acceptable, représentant de l’une des intentions parricides, celle qui est refoulée et que Freud, étrangement, innocente (24) ?
Ou bien le prochain ?
Ce prochain discret de l’inaccessible Smerdiakov, quatrième frère issu de la fermentation puante de l’humidité d’étuves (25), hors-jeu de l’habitat ravagé du dire, et dont l’acte même manifeste du retour dans le Réel de l’innommable?
C’était sa passion éthique : Hôte d’un espace d’accueil assumant l’impossible, «Talonner le réel (26) ».
En référence à la psychose, c’est une pratique d’implantation artificielle de greffes du dire, de greffes de transfert (27) qui permet de cultiver des parcelles d’humanité.
C’est une lutte politique permanente qui offre au cheminement du sens de n’en pas finir, de chercher à se dire par bouts, entre les lignes, entre les mots, et qui requiert, pour aménager concrètement des d’îlots d’existence, de travailler collectivement sur les conditions singulières de transferts dissociés ou multi- référentiels ; et ce, sans manquer d’interroger sans relâche les conditions de la fabrique du dire.
On saisit mieux, ainsi, sa récusation du conditionnement totalitaire de parlêtres formatés tout autant que son interrogation ancienne de « la dictature de l’institution du langage (28) Mais on saisit surtout son irritation contre les nouvelles formes dissociantes d’aliénation sociale, faisant passer pour libération un « égothéisme » justifié par des images numériques dites irrécusables.
D’où sa lutte permanente animée par le dire :
 « …Jouissance orientée, mise en chantier de l’Autre qui donne accès au respect d’Autrui dépositaire d’un trésor dont le langage n’est que l’exécuteur testamentaire (29)».
En répétant à l’infini sa morsure divine la pulsion de mort exige, en toute occasion et sous quelque forme que ce soit, une satisfaction :
Sur la pierre tombale, c’est toujours Thanatos veuf d’Eros qui trace le dernier mot… Epitaphe…

Au loin, sur l’horizon soufré, un voile crépusculaire enfle comme une menace. Dans la déchirure d’un nuage perce  brusquement  le bleu d’un délire fugace : c’est le ciel qui arrive… Mirage d’une trouée aussitôt assombrie dans les nuées que le vent expire vers l’arrière fond d’un décor morne.
De ce désert originel, psychose, institution et mort  ont composé à répétition les mouvements ondulatoires de fictions vivantes. Mais quand s’abattent  les cartes de leur invention, il apparaît à l’évidence que l’existence ne peut jamais jouer sa partition qu’en perdant.
« J’ai décrit cela dans onze heures du soir à La Borde : j’arrive sur la pelouse, au clair de lune, je vois le château… Mais La Borde peut disparaître !
C’est peut-être pour ça que ça tient ! (30) »
Oury est mort à onze heures du soir à La Borde…
La nuit  tombe…
Continuer aujourd’hui?
« Bien sûr, je continue. S’il faut entrer dans la clandestinité, on le fera… (31) »
Ne pas céder sur le désir de survivance du dire.
« Le pur désir, le désir inconscient, c’est de l’ordre du dire (32)» :
Continuer dans la proximité du champ fracturé où rien nous accueille
Continuer dans la boucle d’un temps qui se noue sur l’oubli, désir et peur enlacés dans la crainte du Maître absolu…
Continuer dans le filage aléatoire du parlêtre vibrant d’une sensibilité inconsciente et qui s’effraie pourtant  du clair-obscur, indice de la nuit tombante…


Continuer dans la vanité des prières et de leur nécessité secrète, bien que les signifiants du deuil se soumettent aux consignes de silence des nécrophores…
« Il faut continuer » …
Maintenir le tempo coûte que coûte…
La nuit est  tombée…
Persévérer, seul et sans sol,   essayer dire(33) dans la patience attentive de l’aube…
L’esprit doucement s’endort, il n’y a que le cœur qui se souvienne (34)

Guy-Arthur Rousseau, Nantes, juin 2014



[1] « Onze heures du soir à Laborde ». Éditions Galilée. Page 39.
[2] Op. Cit.
[3] Lacan : séminaire du 7 janvier 1959.
[4] Cf. Jacques Lacan.
[5] Charles Baudelaire : « Les fleurs du mal ».
[6] Paul Éluard : « Le cimetière des fous ».
[7] François Tosquelles : L’enseignement de la folie. Ed. Privat.
[8] Jean Oury : « Il, donc ». Ed. Bourgois 10/18.
[9] « Onze heures du soir à La Borde ».
[10] Francis Ponge : « La fabrique du pré ».
[11] Henri Maldiney. Cité par J. Oury.
[12] « Onze heures  du soir à La Borde »
[13] Jean Oury et Patrick Faugeras : « Préalable à toute clinique des psychoses » Ed. Eres.
[14] Jean Oury : « Séminaire de Sainte-Anne », décembre 2013.
[15] Continuo Ostinato, éthique de la parole et clinique institutionnelle.
[16] Fernando Vicente : « C’est la différence qui nous rassemble ». « François Tosquelles et la décence ordinaire » Ed. Institutions, collection La boîte à outils. Octobre 2013
[17] Ed. Institutions, collection La boîte à outils. Avril 2014.
[18] Op. Cit.
[19] Louis René des forêts : Poèmes de Samuel Wood.
[20] Jean Oury, introduction à : «Les dangers du on-dit et autres réflexions. Abords analytiques de la parole de l’autre ».Edition campagne première.
[21] Gisela Pankow : « Les dangers du on-dit et autres réflexions ». Ed. Campagne Première.
[22] Kara et mazat signifient en tartare et en russe le châtiment et la salissure.
[23] Il citait « les trois analystes » qui l’ont inspiré: Gide, Kierkegaard et Lacan.
[24] Freud : Dostoïevski et le désir parricide, page 174.
[25] Dostoïevski : Les frères Karamazov.
[26] Jean Oury : A quelle heure passe le train ? Op. Cit.
[27] Cf. Gisela Pankow.
[28] Jean Oury citant Marc Richir.
[29]  Onze heures du soir à La Borde. Op. Cit.
[30] Oury : Onze heures du soir à La Borde. Op.cit.
[31] Jean Oury, Marie Depussé : « A quelle heure passe le train… Conversations sur la folie ». Éditions Calmann-Lévy.
[32] Oury : « Préalables à toute clinique des psychoses ». Op.cit.
[33] Samuel Beckett : L’innommable. Les éditions de minuit. 1953. Réédité collection « Double » 2004. Cité par Georges Didi-Huberman,  dans « Essayer voir » aux éditions de minuit.
[34] Louis-René des Forêts, Ostinato. Mercure de France.

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